Publié dans Société

Politique générale de la nutrition - Plus de considération pour les plus vulnérables

Publié le lundi, 01 avril 2024

Le taux de malnutrition chronique a augmenté dans les Régions d’Androy, Anosy et Atsimo-Atsinanana. Cependant, ceci a diminué après la stratégie mise en place par l’Office national de nutrition (ONN) dans ces Régions. La semaine dernière, ce département a organisé la première réunion du Comité national de suivi-évaluation pour l'année 2024. Cette réunion vise à confirmer et consolider l’opérationnalisation du système de suivi et évaluation dans le cadre du Plan national de nutrition, du Plan national d’action multisectorielle pour la nutrition (PNAMN) et du Plan de suivi-évaluation, redevabilité et apprentissage pour la nutrition (PSERAN). 

Dans son intervention, le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, coordinatrice nationale de l’ONN, a avancé que le bilan de l’enquête démographique et de santé 2021 a avancé que quatre enfants sur dix sont atteints de malnutrition chronique. Un taux qui est assez élevé, vu que ce problème concerne plus les Régions d’Analamanga, Itasy, Vakinankaratra, Alaotra-Mangoro, Amoron’i Mania, Vatovavy, Fitovinany où la terre est plus fertile.

La Politique générale de la nutrition accorde plus de considération pour les personnes vulnérables comme les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et allaitantes. Le PNAMN, quant à lui, définit les axes stratégiques pour l’amélioration de la nutrition à Madagascar. Pour évaluer efficacement sa mise en œuvre et assurer son impact positif, un système de suivi et d'évaluation est crucial. C’est dans cette optique que le PSERAN a été conçu, visant à apprécier la contribution de chaque partie prenante et à faciliter la prise de décision et la planification des activités futures.

Le Comité national de suivi-évaluation ou CNSE constitue la plateforme pour l'opérationnalisation du système de suivi-évaluation dans le secteur de la nutrition. Il a été mis en place afin d'assurer une banque de données fiables et utiles pour ce secteur. 

 

Anatra R. 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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